Hira Ken
Sanctionner l’attaque de l’adversaire est toujours intéressant, surtout s’il nous est impossible de l’approcher et d’entrer dans sa garde. De plus, non seulement cela aura un impact sur son mental, mais vous pourrez atteindre facilement des points faibles puisque, la main ou le pied qui frappe, n’est jamais protégé…
Ainsi, lorsque l’adversaire nous porte un coup de poing, nous pouvons frappez les points : Shakumyaku (face intérieur du poignet) mais surtout les points Wanjun (sur la partie supérieur du bras) ou le point Chukitsu (à la saignée du bras) afin d’occasionner une paralysie du bras. Sur une attaque du pied se seront les points Naiko Fushi (derrière la malléole de la cheville), Fukuto (sur la pointe intérieur des jumeaux) ou Yako (sur le pectiné) qui seront frappé.
De toutes les armes naturelles du corps, ma préférence se porte sur le Hira Ken (le poing plat) pour exécuter ces techniques. Cette forme de poing, que l’on retrouve aussi sous les noms de Han Uchi Ken (le poing à demi-coup), Ryuto Ken (tête de dragon) ou encore Shikan ken (en Nin Jutsu), s’effectue avec les premières phalanges des doigts.
Les particularités de ce poing sont :
- Il est toujours douloureux.
- Il pénètre profondément dans le muscle touché.
- Il provoque la paralysie du membre atteint.
Ainsi, lorsque l’adversaire m’attaque, je peux frapper les points vitaux des membres de mon adversaire tout en esquivant son attaque. Les douleurs occasionnées par ces coups me permettront alors de créer une ouverture propice à une contre-attaque.
Un autre avantage de ce type de poing et de frappe est que cela n’existe dans aucune discipline où l’on emploi des gants (la technique est alors irréalisable), d’où souvent un effet de surprise et un avantage considérable en combat !